mercredi 4 juin 2014

Les Peuples Esclaves


Lors de la défaite du Sombre Maitre, certains peuples ont été mis en servage par le Yoshat et ceux qui sont appelés Obscurs à Eysh sont placés en esclavage dans l'Empire.
A Eysh même, les Obscurs n'ont pas les mêmes droit que les autres peuples, ainsi les gnolls et les orques n'ont jamais le droit de porter des armes (exception faite de la Police de Baghtru), les kobolds et les gobelins ne peuvent porter des armes que s'ils font parti de la Sécurité des Sous-Sols et encore que s'ils sont dans l'exercice de leurs fonctions. En outre, aucun des ressortissants de ces peuples n'est autorisé à posséder des biens immobiliers (Le Kravailleur Eureu est un lieu de dévotion envers Baargriviek et Léonor y est simple chef de culte, officiellement) ou d'emprunter de l'argent et le chef svirf du quartier doit autoriser les unions (les svirfs n'appliquent cette règle que rarement mais font néanmoins une petite enquête de voisinage pour la forme).

Mais il existe d'autres peuples asservis qui n'ont d'autres droits que de pouvoir respirer, travailler et mourir. Considérés comme des monstres par le Yoshat celui-ci n'a jamais autorisé d'ouverture de droit pour ces peuples comme il le fît jadis sous la pression d'Iktor I Le Sage pour les peuples sus-cités.
Dans l'Empire, encore une fois la loi est plus dure et plus absolue, les Obscurs y sont placés en servage et les Peuples-Esclaves impériaux vivent dans des conditions épouvantables, Iktor IV de retour d'un voyage dans l'Empire avoua à ses conseillers que l'Empire se conduisait à leurs égards probablement plus durement que le Sombre Maitre et ses cruels sbires.



Les bestiaux sont des hybrides d'humains et d'animaux créés chirurgicomagiquement par une obscure confrérie fidéle au Sombre Maitre, ils sont désormais rares mais parfois des nobles aussi riches qu'audacieux en composent des meutes de chasse, on murmure même que bien éduqués ils sont aussi fidéles que des chiens qu'ils remplacent avantageusement au regard de leurs capacités physiques.

Les cornus sont des êtres rustres et brutaux, d'une incroyable force, ils formaient le fer de lance des armées du Sombre Maitre et furent décimés par la guerre, malgré cela quelques-uns arrivérent à fuir la zone des combats, ils se cachérent mais fûrent vite retrouvés par la Garde Addhemar, leur population à Eysh fût renflouée par ceux qui parvenaient à fuir les immondes prisons et autres arènes de combat de l'Empire, Memzinn a toujours fait en sorte que les fuyards restent à Eysh.

Les ogres sont d'étranges créatures, grands, gros, robustes, ils sont pourtant plus subtils qu'il n'y parait, capables d'apprentissage assez complexes, ils servent d'auxilliaires aux paysans de Eysh (bien nourri un ogre est doux comme un agneau, disent-ils), on leur réservent les travaux de force les plus durs.
Durant la Guerre Civile, les ogres n'ont pas hésité à défendre les populations auprès desquelles ils travaillaient notamment dans les territoires de la Maison Luk qui subissaient des assauts incessants des Norrdheimmers, Frére Edan est en pourparlers incessants aurpès de Memzinn Ashaytol pour que les ogres ayant survécu soient affranchis, négociations qui n'ont pour l'instant pas abouti.

Les gloutons sont de grandes créatures couvertes de longs poils bruns ou fauves, leurs machoires proéminentes sont hérissées de dents robustes, leurs bras sont immenses, très forts physiquement, les gloutons sont d'anciens sergents du Sombre Maitre.
Le Yoshat a insisté pour qu'ils ne soient jamais à des postes de chef même, et surtout, par rapport à d'autres esclaves, il est extrêmement rare d'en croiser en dehors de la cité, ils sont toujours sévérement encadrés par les svirfs.

Les trolls sont d'immenses créatures d'une stupidité sans limite, même les Adeptes de Baargriviek les plus cléments les comparent à des bêtes totalement immatures d'un point de vue éducatif ou affectif, leurs expériences et tentatives d'éapprentissage se sont toujours terminées en tragédies catatrophiques.
A ce titre, les trolls sont de simples bêtes de bât, on leur réserve tout le travail de portage et on les gére comme s'ils étaient des machines, moins chers et moins délicats d'entretien que les Utilitaires, on en trouve partout dans le Royaume.

Les torves sont des monstres même pour les Obscurs, ils ne sont pas vraiment un peuple à part entière tant les différences entre deux individus peuvent être importantes, y compris dans la même lignée, certains d'entre eux étaient entrainés pour des missions d'assassinat tant au niveau des alliés du Yoshat que des traitres et des renégats du Sombre Maitre.
Pour cette raison, même les Obscurs (qui je le rappelle, sont les renégats ayant joué un rôle décisif dans la défaite du Sombre Maitre, en ouvrant les portes de son Royaume-Forteresse) se méfient d'eux, on ne leur confie que des missions en environnement dangereux car leur métabolisme peut s'adapter aux agressions.



Tous ces peuples doivent porter en signe de soumission des chaines de fer natif qui leur enserrent le cou, le poitrail et les poignets, placées de telles manières qu'un svirf habile puisse en quelques mouvements les ligoter entiérement et les immobiliser. En pratique, quand un Esclave va au-delà de ses prérogatives ou se rebelle franchement, les svirfs appliquent le code à la lettre et la peine encourue est la mort.

En fonction du peuple et des individus, on trouve des esclaves dans presque tout le royaume de Eysh, à des postes divers et variés, en général répétitifs, dangereux, ingrats, épuisants. L'espérance de vie des Esclaves est d'une vingtaine d'années environ, cette mortalité élevée contrebalance une natalité importante et une croissance physique rapide, la plupart sont adultes en une dizaine d'années.
Le sentiment général de la pupulation est assez unanime, les Obscurs ont gagné jadis leur liberté mais les Esclaves eux sont dangereux et nécéssitent un encadrement particulier, la plupart de Ceux-de-la-Surface ne se rendent pas compte de la qualité de vie des Esclaves, ils trouvent ça normal et de toutes façons: "ils ne ressentent pas la douleur ou la privation comme nous, ces gens-là!"

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